J’ouvre les yeux.

 

 

Pas avec élan, pas avec force. Mais avec cette petite lumière tranquille au fond du cœur :

Je suis encore là.

 

Le soleil joue timidement entre les rideaux. Mon dos me rappelle que le corps ne suit pas toujours l’âme. Mais j’ai ouvert les yeux. Et déjà, c’est une victoire.

 

Je ne sais pas encore ce que cette journée me demandera.

Peut-être peu. Peut-être trop.

Mais je suis là.

 

Avec mes doutes, mes douleurs, mes élans, mes silences.

Avec tout ce que je suis devenue, et tout ce que je suis encore.

 

Une pensée pour ceux que j’aime.

Une tendresse discrète pour moi-même.

Un café peut-être. Une lumière douce. Un peu de courage déposé comme un châle sur mes épaules.

 

Aujourd’hui ne sera pas parfait. Mais il sera.

Et moi aussi.


 La dame de là-bas, encore debout

 

 

 

 24 avril 2025 — Une tempête intérieure

 

Aujourd’hui a été une de ces journées où tout vacille.

 

Un rendez-vous pour une infiltration était prévu…

Et l’angoisse m’a saisie dès le réveil, comme une vague froide.

 

Le corps figé. La tête en feu.

Une panique au saut du lit.

 

J’ai mangé sous l’impulsion.

Puis j’ai vomi.

Comme si le trop-plein de tout — de peur, de tension, de fatigue — devait sortir, coûte que coûte.

 

À partir de 17h, j’ai tenté de tenir bon face à une crise qui montait en vagues.

Maintenant, il est 19h46.

Je suis assise.

J’écoute des chansons tristes. Elles m’apaisent, un peu.

 

Je me sens honteuse. Vide. Épuisée de moi-même.

 

Mais…

Quelque part en moi, une voix plus douce murmure :

 

Lâche prise.

Laisse aller ce qui doit partir.

Laisse venir ce qui doit arriver.

 Écrit d’un soir de tumulte